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Everybody’s Fine

Everybody’s Fine. Avis Personnel

Everybody’s Fine est un film triste et dramatique sur les relations humaines, sur les silences et les secrets de famille et principalement sur la maniĂšre dont les parents perçoivent leurs enfants. Il y a de magnifiques moments comme cette idĂ©e de montrer les fils et les filles de Franck ĂągĂ©s de 10 ans quand ce dernier les retrouve et les voit alors qu’ils sont adultes. On comprend que Franck ne les a pas vus grandir et que c’est sa vision dĂ©formĂ©e de la rĂ©alitĂ© qui entraĂźne ces dĂ©sillusions Ă  venir.

Les acteurs sont tous excellents, Robert De Niro en tĂȘte dans le rĂŽle d’un patriarche retraitĂ© et veuf. Il est tout Ă  fait crĂ©dible en homme tranquille qui ne rĂȘve que de rĂ©unir sa famille et qui attend que le temps passe en s’occupant de sa maison et de son jardin. On sent cet ennui latent comme chez certains nouveaux retraitĂ©s et son besoin de parler et de nouer le contact lors de son voyage puisqu’il n’en a plus aucun chez lui.

Le scĂ©nario est assez ordinaire et ne regorge pas de grandes trouvailles, pareil pour la rĂ©alisation. Le tout est efficace certes, mais sans vĂ©ritable magie. On joue sur le pathos et, quand les larmes arrivent Ă  la fin du film, on sait que le scĂ©nariste et rĂ©alisateur a atteint son objectif. J’ai cependant trouvĂ© le raccourci un peu facile quand Franck dit dans un rĂȘve, Ă  tous ses enfants petits, qu’il sait qu’ils lui ont tous menti. Je veux bien qu’il ait perçu certaines choses comme la chemise du mari d’Amy, mais de lĂ  Ă  comprendre que le bĂ©bĂ© est celui de Rosie, il y a un grand pas !

Á propos de Rosie, justement, elle est censĂ©e ĂȘtre en couple avec Jilly, personnage interprĂ©tĂ© par Katherine Moennig, connue pour son rĂŽle de Shane dans The L-Word . Le problĂšme c’est que ce n’est pas du coup flagrant. C’est-Ă -dire qu’on nous explique que Rosie « n’arrive pas Ă  se dĂ©cider entre les garçons et les filles » et qu’elle a eu un enfant. Á aucun moment il n’est dit qu’elle est amoureuse et en couple avec Jilly, Ă  aucun moment son dĂ©sir d’enfant ne s’inscrit dans celui d’une famille
 C’est-Ă -dire qu’on a l’impression que la question de la bisexualitĂ© est abordĂ©e pour Ă©largir le public mais surtout sans prendre le moindre risque de parler des questions importantes comme l’homoparentalitĂ©.

Cette absence de prise de risque et ces portraits d’enfants esquissĂ©s mais peu dĂ©veloppĂ©s donnent au film un goĂ»t d’inachevĂ©.

Je vous laisse juger par vous-mĂȘme.

Everybody's Fine ( DVD )

Avec Robert De Niro, Drew Barrymore, Kate Beckinsale, Sam Rockwell, Lucian Maisel

Prix : EUR 35,99
3 neufs & occasions Ă  partir de EUR 35,99

(3 commentaires client)

Everybody’s Fine. Critiques Presse et RĂ©compenses

Nommé aux Broadcast Film Critics Association Awards en 2010 dans la Catégorie Meilleure Musique de Film pour Paul McCartney.
Nommé aux GLAAD Media Awards en 2010 dans la Catégorie Meilleur Film Dramatique.
Nommé aux Golden Globes en 2010 dans la Catégorie Meilleure Musique de Film pour Paul McCartney.
Prix du Meilleur Acteur au Hollywood Film Festival en 2010 pour Robert De Niro.

Everybody’s Fine. Extraits

FRANCK. Les fils, c’est correct. Je n’ai ni fabriquĂ©, ni accrochĂ© les fils, mais je les ai enrobĂ©s avec un enduit de PVC pour les protĂ©ger contre la pluie, l’humiditĂ©, la chaleur, etc. Ce que vous voyez n’est pas le fil, mais mon enduit de PVC. J’ai couvert 1 500 km de fil par semaine, en continu.
PASSAGÈRE. Ouah.
FRANCK. Sans arrĂȘt. RĂ©flĂ©chissez une minute Ă  toutes les conversations qui sont passĂ©es par ce fil. Les bonnes et les mauvaises nouvelles.
PASSAGÈRE. Oui.
FRANCK. Je vous montre un truc.
PASSAGÈRE. Oui.
FRANCK. Ce sont mes enfants. Robert, chef d’orchestre. David, artiste. Rosie, danseuse. Amy, directrice dans la publicitĂ©. 300 000 mĂštres de fil pour les porter lĂ  oĂč ils sont.
PASSAGÈRE. Belle photo.
FRANCK. Merci. 300 000 mĂštres de fil pour les porter lĂ  oĂč ils sont.

FRANCK. Allons, Robert. Ne fume pas.
ROBERT. Comment ça, ne fume pas ?
FRANCK. Ne fume pas. Tu es plus malin que ça. Voyons. Ne fume pas.
ROBERT. D’accord, je ne fume pas. Pas devant toi. Pas si ça t’ennuie, mais tu sais, il m’arrive de fumer. Il faut que tu le saches. D’ailleurs, tu fumais toi aussi.
FRANCK. Je sais. Je ne savais pas, Ă  l’Ă©poque. Maintenant, je sais. Et puis, ta mĂšre a insistĂ©.
ROBERT. Je vais arrĂȘter aussi, mais Ă  l’occasion, je fume. J’arrĂȘterai quand je voudrai. Clarifions les choses. Tu travaillais dans une usine, fumais deux paquets par jour, mais moi qui suis percussionniste et fume Ă  l’occasion, ce n’est pas assez bien ?
FRANCK. ArrĂȘte.
ROBERT. Maman disait. « Rends ton pĂšre fier de toi. Il travaille si dur. » Tu n’es pas fier de moi. Je le sais.
FRANCK. C’est faux.
ROBERT. Je le sens. C’est correct. Je travaille dur ici. Je fais tout ce que je peux.
FRANCK. Fume ta cigarette.
ROBERT. Quoi ?
FRANCK. Fume ta cigarette, tu en as besoin.
ROBERT. Tu sais quoi. J’arrĂȘte. Je n’arrĂȘte pas parce que tu le veux. Je le fais parce que je sais que tu m’en penses incapable. Que ce soit clair.
FRANCK. D’accord.